featured Slider

COUP DE GUEULE!



Hola les copains! Comment allez-vous? Le titre vous intrigue? Aujourd'hui, je vous retrouve pour un article un peu particulier et inédit sur le blog. J'aimerais vous faire pas d'une chose que je trouve inadmissible et avoir vos avis. Je voulais vous parler de ma courte expérience de Correspondant de presse. Qu'est-ce que c'est? Il se trouve que dans tous les journaux, les articles ne sont pas rédigés par des journalistes. Des vrais, j'entends, avec les études et tout ce qui va avec. Les rédactions font appel à des correspondants de presse pour couvrir des évènements, rédiger des articles, etc. 

  J'ai donc rejoins l'équipe du Paris-Normandie (pour ceux qui connaissent) et plus particulièrement du canton de Louviers. Il suffit d'envoyer un CV et une lettre de motivation, suite à cela on a un entretient avec le ou les journalistes responsables du canton et de la responsable des correspondant de presse du journal. Bref, jusque là tout se passe bien. Bon contact, la motivation est au rendez-vous. L'article test est programmé pour le dimanche même. Ils m'ont d'ailleurs publiés le mardi qui suivait. J'étais super ravie. Bon aller on passe au deuxième sujet à couvrir. Manque de chance, il a lieu très tôt. J'ai à peine le temps de me changer au travail, de sauter dans la voiture et de prendre la route. L'après-midi se passe très bien, le soir même mes articles sont envoyé à la rédaction. L'un sera publié et l'autre non (sans être prévenu alors qu'il devait l'être. Bon ce n'est rien). Malheureusement, les autres sujets que l'on me propose ont tous lieu dans mes horaires de travail qui sont fixe. Pourtant la rédac' est au courant de mes horaires. Ah oui, j'y pense! Petite particularité, correspondant de presse est un complément de salaire. En aucun cas on ne peut en vivre. C'est comme un passe temps rémunéré si vous voulez. Arrive alors un accident au travail, je suis arrêté environ deux semaines. Je ne peux donc pas sortir de chez moi (pour les arrêts comme les accidents, on a des horaires de sortie obligatoires en cas de contrôle de la Sécurité Sociale). Je préviens donc ma rédac' que je ne serais pas dispo pendant un moment ne sachant pas quand je pourrais reprendre. 

  Un, deux, trois appels pour des sujets. Je ne peux pas! C'est la réglementation et c'est tout. Un après-midi, la responsable m'appel pour me dire que je ne suis pas assez active et patati et patata. Je lui rappel donc que je ne peux pas et qu'elle avait eu mon mail pour la prévenir ainsi que ma journaliste réfèrente. Bon bref..

  Je revois mon médecin, mon problème de dos va nécessiter un arrêt plus long. Je les préviens donc et décide de mettre fin à notre collaboration pour ne pas occuper un poste que quelqu'un voudrait. J'aurais besoin de repos de toute façon. J'envoie donc un mail aux deux personnes pour les prévenir. Rien, aucun retour, pas un appel! Vous trouvez cela normal? Moi pas! Par ailleurs, il s'agit d'un contrat oral et les correspondant de presse n'ont pas le droit de signer leur article. Comment prouver que j'ai bien écrit mes articles? Je ne peux pas vraiment. Par ailleurs, on me dit qu'avec le décalages, je serais payé pour mes articles de juin en août. Pas de souci. Sauf que lorsque je recontact durant ma collaboration la chef à propos des papiers, on esquive la réponse. Comment voulez-vous me payer sans avoir un RIB? Ça choque personne? Encore une chose, lors de l'entretient, on me promet que comme tous les correspondant je recevrais le Paris-Normandie  quotidiennement chez moi une dizaine de jours après le test. On est juillet, je n'avais toujours rien eu. Bon passe encore, ce n'est pas quelque chose que je convoitais, je l'ai appris seulement lors de l'entretient. On ne promet pas quelque chose à quelqu'un dans le vide, non? 

  En bref, ce sont aussi des choses que j'ai pris en considération lors de mon choix de ne pas continuer en plus des raisons médicales. Je trouve que cela s'approche presque de l'exploitation. Pas de vrai contrat, pas d'article signer, pas de prise d'informations pour la paye, un "harcèlement" pour plus de sujet alors que je suis en accident de travail, pas de retour après mon mail, pas même pour clôturer les comptes histoire de payer les articles faits. Rien!! Nada!! C'est affligeant de voir ce genre de procéder!

  Petite anecdote au passage. Lors d'une conférence de presse, un autre correspondant m'approche et me demande pour qui je bosse. En apprenant que c'est pour Paris-Normandie, il me met en garde, me disant qu'un ami à lui avait eu des problèmes avec eux. Bon je me dis que c'est pour dénigrer un autre journal que le sien. Seulement, j'aurais du le prendre comme un avertissement puisqu'il m'est arrivé ce qu'il m'avait décris. Oups..

N'hésiter pas à me donner votre avis et me dire si vous avez déjà eu une expérience 
de correspondant de presse, que cela se soit bien passer ou non.

Share this:

5 commentaires :

  1. Je ne connaissais pas ce système. Mais c'est vrai que ne pas signer de contrat, ne pas pouvoir signer ses papiers, et donc n'avoir aucune certitude d'être payée....
    Et dans ton cas, c'est clair qu'ils ont été indélicats suite à ton arrêt de travail.
    C'est bon à savoir tout ça....

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je comprends mieux pourquoi le journal est en redressement ^^

      Supprimer
    2. Je comprends mieux pourquoi le journal est en redressement ^^

      Supprimer

 
Copyright © DouceLecture. Designed by OddThemes